Un jour, une Parole
Guide de lectures quotidiennes - Société Biblique Francophone de Belgique
Un jour, une Parole
Jeudi 21
novembre
Luc 23.1-25
Jésus devant Pilate
1 Ensuite, ils se lèvent tous ensemble, et ils amènent Jésus chez Pilate.
2 Là, ils se mettent à accuser Jésus en disant: « Nous avons trouvé cet homme en train de pousser notre peuple à la révolte. Il empêche les gens de payer l'impôt à l'empereur. Il dit qu'il est lui-même le Messie, un roi. »
3 Pilate demande à Jésus: « Est-ce que tu es le roi des Juifs? » Jésus lui répond: « C'est toi qui le dis. »
4 Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule: « Je ne trouve pas de raison pour condamner cet homme. »
5 Mais les gens insistent en disant: « Dans son enseignement, il pousse le peuple à la révolte. Il a commencé en Galilée, puis il est allé dans toute la Judée, et maintenant, il est venu ici. »
6 Pilate entend cela et il demande: « Est-ce que cet homme est galiléen? »
7 On lui répond que Jésus est de Galilée. C'est Hérode Antipas qui gouverne cette région, et il est, lui aussi, à Jérusalem à ce moment-là. Alors Pilate envoie Jésus chez Hérode.
Jésus devant Hérode et Antipas
8 Hérode est très content de voir Jésus. En effet, il a entendu parler de lui, et depuis longtemps, il a envie de le rencontrer. Il espère qu'il va le voir faire quelque chose d'extraordinaire.
9 Il lui pose beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répond rien.
10 Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi sont aussi venus chez Hérode, et ils accusent Jésus avec force.
11 Hérode et ses soldats insultent Jésus et ils se moquent de lui. Pour cela, ils lui mettent un vêtement magnifique. Ensuite Hérode renvoie Jésus chez Pilate.
12 Avant, Hérode Antipas et Pilate étaient ennemis. Ce jour-là, ils deviennent amis.
Jésus est condamné à mort
13 Pilate réunit les chefs des prêtres, les autorités et le peuple.
14 Il leur dit: « Vous m'avez amené cet homme en me disant: <Il pousse notre peuple à la révolte!> Alors je l'ai interrogé devant vous. Vous, vous l'accusez, mais moi, je n'ai pas trouvé de raison pour le condamner.
15 Hérode Antipas n'en a pas trouvé non plus puisqu'il l'a renvoyé chez nous. Cet homme n'a donc rien fait pour mériter de mourir.
16 C'est pourquoi je vais le faire frapper, ensuite je vais le libérer.
17
18 Les gens se mettent à crier tous ensemble: « Fais mourir cet homme! Libère-nous Barabbas! »
19 Barabbas a tué quelqu'un quand les gens se sont révoltés contre les Romains dans la ville. C'est pour cela qu'il est en prison.
20 Pilate veut libérer Jésus, et de nouveau il parle à la foule.
21 Mais les gens crient: « Cloue-le sur une croix! Sur une croix! »
22 Une troisième fois, Pilate prend la parole et dit: « Qu'est-ce que cet homme a fait de mal? Je ne trouve pas de raison pour le faire mourir. C'est pourquoi je vais le faire frapper et le libérer. »
23 Mais les gens insistent en criant très fort: « Cloue-le sur une croix! » Et leurs cris sont les plus forts.
24 Alors Pilate décide de faire ce que la foule demande.
25 Il libère celui qu'ils ont demandé, Barabbas. Pourtant on l'avait mis en prison parce qu'il avait tué quelqu'un pendant une révolte contre les Romains. Et Pilate livre Jésus à la foule en leur disant: « Faites-lui ce que vous voulez! »
A propos...
Devant Pilate, puis devant Hérode, le procès religieux devient procès politique. L’accusation se transforme. S’il est roi, il va soulever la population contre l’occupant romain. Il devient donc dangereux pour les autorités de cet occupant. Ce procès reste néanmoins un simulacre de procès qui a pour but de condamner un innocent. Pilate ne trouve aucune raison valable de condamnation.
Hérode Antipas, le prince juif de Galilée, se trouvait à Jérusalem et, comme Jésus était originaire de Galilée, Pilate tente de se décharger de ses responsabilités en l’envoyant chez lui. Mais Hérode ne trouve pas, lui non plus, de raison de le condamner.
Pilate doit donc trancher. Il essaie de tergiverser en proposant une « punition » par le fouet, puis un échange entre Jésus et Barabbas, un dangereux meurtrier. Il n’a cependant pas le cran de s’opposer à la rage meurtrière de la foule en colère et il finit par leur livrer Jésus. Il sera crucifié.
Il est étonnant de voir que la justice populaire finit par s’imposer face au droit civil. La foule aurait-elle plus de sagesse ? Certainement pas quand elle se laisse manipuler par des leaders assoiffés de haine et de violence ! Face à l’injustice des humains, il faudra que se fasse la justice de Dieu, une justice étonnante qui fait que sang d’un innocent, pourra effacer le péché de l’humanité.
(Commentaires de Germain Mahieu)
Fruit de trois années de travail, impliquant soixante spécialistes, la Nouvelle Français courant est une révision authentique, sérieuse et fiable. Elle est accessible, son langage clair, fluide et contemporain. Il s’agit d’une version intégrale et fidèle, qui traduit avec rigueur et respect tous les textes originaux, disponible avec ou sans les livres deutérocanoniques.
Sortie officielle fin septembre 2019 - >>>>>>> bientôt plus d'infos
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